Le 29 Septembre 2013, j'ai participé à la 26ème édition de la traversée Dakar - Ile de Gorée en natation.
D'une longueur de 5,2km en plein océan Atlantique, cet événement est l'occasion idéale de me faire plaisir en participant à un événement sportif Made In Sénégal et en découvrant pour la première fois la tristement célèbre île de Gorée.
Sans entraînement natation depuis déjà deux mois, c'est la fleur au fusil que je récupère mon bonnet et m'aligne sur la ligne de départ avec en ligne de mire une île se trouvant 5km plus loin. Grand soleil, pas de vent je me rassure en étant persuadé qu'il n'y aura pas de courant marin ... erreur !
3,2,1 Partez. Plus de 400 fous furieux se jettent à l'eau dans une apocalypse qui aurait même fait frissonner notre cher Terminator. Au début tout le monde nage sur tout le monde puis rapidement les écarts se creusent. Curieusement, je prends la tête de la course avec des confrères sénégalais jusqu'à mi-chemin. En mode ultra, j'enchaîne les coups de bras et ne pense à rien d'autre qu'à arriver le plus vite possible sur la terre ferme ... hélas j'ai peur des poissons, désolé pour mes groupies je ne suis pas encore Bear Grills !
A mi-chemin, douleur intestinale abominable, une obligation s'impose ... le dégazage. Ce n'est pas j'aime me confier sur mes péripéties gastro-intestinales, mais l'anecdote est plutôt marrante pour être soulignée et gardée en mémoire (Inchallah' GreenPeace ne lis pas ce blog sinon je vais avoir des soucis avec la protection des fonds marins).
Avec cette mésaventure, je perds la gagne mais m'accroche comme un asticot avec l'envie de bien finir la traversée et visiter Gorée. Finalement, les quelques kilomètres passent sans difficulté musculaire et j’atteins le rivage après environ 1h de nage. L'année prochaine sur les Iron Man, ça va gazer niveau natation !!
Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, Gorée, haut-lieu de la traite négrière, offre un patrimoine architectural grandiose. Les sentiments contrastes sur l'île : l'atmosphère y est attachante (des bâtiments aux couleurs pastels, des artistes plein les rues, pas de voitures à l'horizon, un climat agréable) alors même qu'un sentiment étrange de culpabilité apparaît en pensant aux horreurs que l'homme blanc a pu réalisé sur ce morceau d'île.
Après avoir donné mes récompenses aux enfants et habitants de l'île, je rejoints la chaloupe direction Dakar et une bonne session surf pour terminer la journée.
On est pas si mal que ça au Sénégal !
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