lundi 30 septembre 2013

Dakar - Ile de Gorée (Traversée à la nage)



Le 29 Septembre 2013, j'ai participé à la 26ème édition de la traversée Dakar - Ile de Gorée en natation.

D'une longueur de 5,2km en plein océan Atlantique, cet événement est l'occasion idéale de me faire plaisir en participant à un événement sportif Made In Sénégal et en découvrant pour la première fois la tristement célèbre île de Gorée.

Sans entraînement natation depuis déjà deux mois, c'est la fleur au fusil que je récupère mon bonnet et  m'aligne sur la ligne de départ avec en ligne de mire une île se trouvant 5km plus loin. Grand soleil, pas de vent je me rassure en étant persuadé qu'il n'y aura pas de courant marin ... erreur !

3,2,1 Partez. Plus de 400 fous furieux se jettent à l'eau dans une apocalypse qui aurait même fait frissonner notre cher Terminator. Au début tout le monde nage sur tout le monde puis rapidement les écarts se creusent. Curieusement, je prends la tête de la course avec des confrères sénégalais jusqu'à mi-chemin. En mode ultra, j'enchaîne les coups de bras et ne pense à rien d'autre qu'à arriver le plus vite possible sur la terre ferme ... hélas j'ai peur des poissons, désolé pour mes groupies je ne suis pas encore Bear Grills ! 

A mi-chemin, douleur intestinale abominable, une obligation s'impose ... le dégazage. Ce n'est pas j'aime me confier sur mes péripéties gastro-intestinales, mais l'anecdote est plutôt marrante pour être soulignée et gardée en mémoire (Inchallah' GreenPeace ne lis pas ce blog sinon je vais avoir des soucis avec la protection des fonds marins).

Avec cette mésaventure, je perds la gagne mais m'accroche comme un asticot avec l'envie de bien finir la traversée et visiter Gorée. Finalement, les quelques kilomètres passent sans difficulté musculaire et j’atteins le rivage après environ 1h de nage. L'année prochaine sur les Iron Man, ça va gazer niveau natation !!



Classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, Gorée, haut-lieu de la traite négrière, offre un patrimoine architectural grandiose. Les sentiments contrastes sur l'île : l'atmosphère y est attachante (des bâtiments aux couleurs pastels, des artistes plein les rues, pas de voitures à l'horizon, un climat agréable) alors même qu'un sentiment étrange de culpabilité apparaît en pensant aux horreurs que l'homme blanc a pu réalisé sur ce morceau d'île.  



Après avoir donné mes récompenses aux enfants et habitants de l'île, je rejoints la chaloupe direction Dakar et une bonne session surf pour terminer la journée.

On est pas si mal que ça au Sénégal !

Le Jongué ... or how being a perfect wife !



Découverte d'un nouvelle expression sénégalaise : le Jongué

Maitriser l'art du Jongué est indispensable pour toute Sénégalaise se respectant et voulant s'assurer que son homme ne va pas voir ailleurs ...

Ce que l'on appelle le Jongué c'est l'art d'être attentionné et bien organiser la vie quotidienne de son conjoint. De ce côté là, les Sénégalaises ne manque pas d'idée : cuisine délicieuse, sexualité débridée et épicée, enfants bien éduqués et maison bien organisée. En gros, tu trouves une copine qui est "Jongué" et t'as tout gagné !

NB : L'homme peut-il être Jongué ? Enquête à venir !

CABO VERDE - Récit d'aventure (4)

Hello!
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Jour 6 - Ile de Santo Antao. Porto Novo/Tarafal de Monte Trigo

Porto Novo

Réveil très matinal à Porto Novo. Ne connaissant pas l'horaire de départ de l'aluguer en partance pour Tarafal, c'est à 8h du matin (heure d'arrivée du 1er ferry de Sao Vicente) que je vais me renseigner. Mauvaise nouvelle le départ sera donné à 12h ... Argh un peu dégouté de m'être levé si tôt. 

Après un petit-déjeuner en compagnie de ma famille d'accueil (œuf au plat, pâté de canard, chorizo, pain brioche, beurre, thé verveine) je visite la ville portuaire de Porto Novo et arpente les boutiques pleines de chinoiseries dans l'espoir d'y trouver des cadeaux souvenirs pour la France. Sans succès !

Finalement, les douze coups de midi sonne et je rejoins l'aluguer pour décoller vers Tarafal. Au programme de l'expédition : 3h de 4x4 sur des pistes en terres dans un paysages lunaires. Ce transfert est à déconseiller aux femmes enceintes, aux personnes cardiaques, aux épileptiques et aux personnes soufrant de problèmes de dos/cervicales ... pendant près de 3h ça valse dans tous les sens dans le 4x4. Je n'avais jamais vu une route aussi défoncé. 

On the road to Tarafal
Tope Corona (volcan)
Arrivé à Tarafal, je suis stupéfait par la beauté de ce village de pêcheur. Entre plages de sable soir et Ribeira de canne à sucre le paysage y est splendide.

Ribeira de Tarafal

Durant deux jours je logerai et mangerai à la pension de Maria. Pour 1400$ (13€) je bénéficie d'un confort spartiate avec vue sur la mer, et j'ai la possibilité de découvrir de nombreuses victuailles de la mer cuisinées par la chère Maria. Que demander le peuple ? Je recommande cette auberge à tous les backpackers.

Nice!
Vue sur Tarafal depuis la Ribeira
L'après-midi est consacrée à un trekking dans la Ribeira. C'est encore une fois l'occasion d'admirer l'ingénierie des agriculteurs cap-verdiens dans la réalisation de superbes terrasses, viaduc, canalisation d'eau ... Le travail réalisé est impressionnant de précision et finition tant les ressources matérielles sont limitées. Tout est fait à la force d'huile de coude et à la pierre. Un travail titanesque !

Ensuite session baignade dans l'océan puis arriva Maria aux environs de 19h pour sonner la cloche signalant que mon thon grillé était prêt. Affamé, c'est en quelques secondes que je rejoins la table et déguste ce repas de géant. Riz, Thon Grillé, Patates, Manioc, Compote de Papaye et café ... c'est le bide explosé que je vais finir la soirée avec mon ami Simao autour d'un verre de Grog et d'une guitare. Peace !

Thon Grillé - Tomate - Patates


Plage volcaniques


Random picture


Sur la route

Ribeira de Tarafal

Ribeira de Tarafal

Ribeira de Tarafal

Ribeira de Tarafal

Ribeira de Tarafal

Ribeira de Tarafal

Ribeira de Tarafal

Ribeira de Tarafal
Ribeira de Tarafal - Vue sur le village

Grandiose !





dimanche 29 septembre 2013

Pénurie d'eau à Dakar



Voilà plus de deux semaines que la ville de Dakar est privée d'eau. 

Entre la menace d'une épidémie de Choléra et la hausse du cours de l'eau Kirène pesant sur le budget des ménages, une révolte urbaine ne devrait pas tarder à s'organiser en signe de protestation face à l'incapacité du Gouvernement de Macky Sall à réparer la fuite d'eau de la centrale de Keur Momar Sar. 

Le plus choquant est de voir que le centre-ville de Dakar, lieu de résidence du président de la république, dispose d'une centrale hydraulique indépendante du reste de la ville alors même que les quartiers populaires (Guediawaye, Pikine, Ouest-Foire, Parcelles Assainies ...) vivent dans une insalubrité croissante de jours en jours.

De notre côté, nous avons la chance d'avoir des amis dans le centre-ville de Dakar qui nous remplissent des bidons d'eau. Douche, WC, brossage de dents, nettoyage des légumes ... sont ainsi possible.

D'après nos sources à l'ambassade française et à l'AFD (Agence Française de Développement) la situation devrait durer encore quelques semaines avant de revenir à la normale ...

CABO VERDE - Récit d'aventure (3)


Avant de continuer la narration de mes péripéties, un peu d'histoire/culture ... sur le cap-vert !!

Brève Histoire du Cap-Vert

Jusqu'en 1456 et l'arrivée des explorateurs portugais, l'archipel des îles du cap-vert était inhabitées. La première île colonisé a été celle de Santiago (île de Praia), et où centre urbain fut érigé : Cidade Velha.

Le Cap-Vert connu deux périodes de prospérité économique : 
  • Le commerce des esclaves au XVIIe siècle
  • L'ouverture de lignes commerciales transatlantique à partir de la fin du XIXe siècle
Entre ces deux périodes de prospérité, l'archipel connu de nombreuses famines du fait de sécheresses à répétition, de la déforestation et du manque d'aide alimentaire de la couronne portugaise.

En 1956, le Cap-Vert s'associe avec la Guinée-Bissau (autre colonie portugaise) pour former un parti d'indépendance. Finalement en 1975 le Cap-Vert obtient son indépendance politique et économique. Considéré comme un pays pauvre jusqu'à cette année, le cap-vert est désormais reconnu comme un pays intermédiaire en voie de développement. Il est aujourd'hui aux alentours de la 150ème position dans le ranking établi par l'OMC pour mesurer la richesse des pays.

Culture & Langue

Du fait de son passé colonial, la langue officielle du cap-vert est le portugais. Le portugais est un enseignement obligatoire à l'école, et tout les documents administratifs, concours, etc ... sont rédigés dans cette langue.

Cependant dans la rue, les habitants cap-verdien parlent majoritairement le créole. Malgré quelques variations de créoles entre les îles, les cap-verdiens communiquent ensemble sous ce langage sans problème.

Le français et l'anglais sont parfois compris dans les zones les plus "touristiques". Pour ma part, j'ai parlé durant la totalité du séjour en espagnol comme tenu de sa proximité avec le portugais. Aucune difficulté pour me faire comprendre, communiquer, trouver mon chemin dans sur des sentiers difficiles et partager de bonnes soirées.

La Musique Cap-verdienne

Véritable métissage musical entre l'influence du zouk africain et de la musique portugaise, la musique capverdienne est une étonnante de beauté. Cesare Evora, née à Mindelo sur l'île de Sao Vicente, est un artiste mondialement connue pour son style musical appelée la Morna.

Durant tout mon séjour, j'ai eu à nombreuses occasion la possibilité de profiter de cette atmosphère musicale. Mon souvenir le plus fort est la soirée passé à Tarafal de Monte Trigo en compagnie d'une groupe de musique local. Accompagné d'une guitare acoustique, de percussions et d'un étonnant instrument réalisé avec une bouteille en verre de Coca-Cola les musiciens enchaînaient aussi bien les verres de Grog que des sons posés. Ne comprenant pas le créole, je n'ai pas saisie l'intégralité des paroles, mas d'après mes renseignements il s'agissait de titres faisant l'apologie de l'esclavage et des conditions de vie au cap-vert ... pauvreté mais bonne humeur !



L'économie du Cap-Vert

La faiblesse des ressources naturelles et les sécheresses à répétition condamnent l'économie cap-verdienne à de faibles perspectives de croissance par l'industrie ou l'exportation de fruits et légumes. 

Le Cap-Vert est un pays pauvre et la population locale peine à survivre. Mon oeil de touriste n'a pu apercevoir que le quotidien des habitants des îles de Sao Vicente, Santo Antao et plus marginalement de Santiago (une journée à Praia).

Sur les îles de Sao Vicente et Santo Antao, sauf rares exceptions aucune industrie n'est présente. De façon marginale la population a une activité dans le secteur tertiaire qui se développe peu à peu (tourisme). Mais en majorité la population composant ces îles montagneuses vie de l'agriculture et de la pêche. Certes le poisson et les bananes cap-verdienne sont un délice, mais le dur labeur nécessaire pour réaliser la pêche/récolte n'assure que des faibles revenus. Il est assez frustrant d'observer des agriculteurs gravissant des montagnes de 1000m, travaillant 12h/jour pour au final gagner quelques Escudos et tout recommencer le lendemain. 

La pauvreté n'est pas aussi visible qu'elle peut l'être à Dakar. Une des raisons à cela est l'arrivée massive des Chinois au Cap-Vert. Ces derniers vendent des vêtements, accessoires, produits alimentaires bas de gamme qui masquent la pauvreté. Habillé de chaussures nike et du dernier maillot du FC Porto il est difficile de reconnaître un jeune des bidonvilles de Praia, et pourtant ...

Selon moi, les axes de développement économique pour le Cap-Vert sont le tourisme et l'autosuffisance énergétique. Pour cela il est nécessaire de réaliser les investissements adéquats : route, bateau, aéroport en fonctionnement, centrale solaire ... Le tourisme ne pourra pas se développer à grande échelle sans de bonnes infrastructures assurant le transport des voyageurs. Aujourd'hui pour voyager inter-îles seul l'avion est possible car tous les bateaux sont en panne (à l'exception de Sao Vicente - Santo Antao); et pour voyager à l'intérieur des îles les routes laissant souvent place à des chemins de randonnée ...

vendredi 27 septembre 2013

CABO VERDE - Récit d'aventure (2)

Suite des mes péripéties au Cap-Vert ...

Jour 3 : Sao Vicente - Santo Antao - Cabo de Ribeira

Réveil à l'aube direction le ferry à destination de l'île de Santo Antao.  Moyennant 800 Escudos soit 8€, et une traversée mouvementé d'environ 1h me voici sur l'île si réputée de Santo Antao. Endroit rendu magique par des Ribeira, Volcan, Zone Désertique, Pêcheurs, Fabrique de Grog & particularités locales. 
Ferry en direction de Santo Antao

Arrivé en Ferry au port de Porto Novo, je prends un Aluguer en direction de la Vallée de Paul. Sans savoir vraiment où je vais, j'y vais fièrement et gaiement. Perdu dans mon aluguer, mais armé de mon espagnol je questionne les locaux sur les différents possibilités de trekking et logement au sein de la Ribeira de Paul. 

Je finis par atterrir dans une pension familiale nommée "Sandro" dans le village de Cabo De Ribeira. La maison est posée en plein sur la montagne avec une vue imprenable sur la vallée. Magnifique je suis totalement ébahie. 

Sandro - 3000$/night "ça pique"
Vue incroyable de la chambre
NB : Je déconseillerai tout de même la pension "Sandro" aux routards. Le prix est très élevée par rapport aux autres formules d'hébergement dans l'île, et une ambiance assez malsaine avec l'argent traîne dans ce lieu. Perdu aux milieux des montagnes, on se retrouve dans un espèce de centre commercial de Rhum & produits artisanaux chinois vendus au prix fort. Le responsable entretien un certain alcoolisme chez la population du village, et n'est pas très disponible pour conseiller sur les possibilités de Trekking.

L'après-midi est consacrée à un trekking à l'intérieur de la Ribeira. Entre Bananiers & Canne à Sucre, je navigue sur des pentes à 30%. Impressionnant de voir le profil des chemins par içi, les montées sont abruptes. Avec mon attirail Salomon, j'ai l'air un peu bête face aux locaux qui crapahutent en tong à une vitesse assez impressionnante. Développer une course de trail-running faisant la traversée de l'île à l'instar du Grand Raid de la Réunion serait exceptionnel et permettrait de déceler des talents locaux. Peuple d'agriculteurs, éleveurs et pêcheurs la puissance physique des cap-verdiens est bluffante. 

Bananiers
Ribeira da Paul
Yolo Picture
Après ce trek je vais visiter la fabrique de Grog (Rhum local de sucre de canne). Un jeune ouvrier m'explique tout le processus : récolte canne à sucre - chauffer la canne à sucre dans l'eau bouillante - laisser macérer - distiller ... et déguster l'alcool. A ce titre, mes bagages sont pleines de Rhum. La famille risque d'être pompette pour les fêtes de Noël !

Fabrique de Grog
Ribeira Da Paul
Le soleil se couchant aux environs de 19h au cap-vert, la soirée approcha et j'entrepris la recherche d'un lieu où manger. Après quelques recherches je trouve un fast-food local où un Risotto Poulet-PiriPri (piment) m'est servi. Un couple de cap-verdien me tient compagnie, et nous dégustons quelques gâteaux rhum-bananes et enfilons quelques verres de Rhum. Encore une belle journée.
Éleveurs de chères

Jour 4 : Santo Antao - Trek Pico Da Cruz/Cratère de Cova

Montée à Pico Da Cruz
Réveil pluvieux sur la cap-vert. Ce n'est pas la pluie qui va arrêter un cévenol à crapahuter sur les montagnes. Après un petit-déjeuner très copieux je prends la direction d'un trek de 25km faisant la montée au Pico Da Cruz et une visite du cratère de Cova. Ce cratère culmine à une altitude de 1100m, et est à l'origine de la formation de l'île de Santo Antao. Vue la taille de l'engin, ça à dû mettre un sacré bazar quand le volcan à exploser. 

Cratère de Cova
Malheureusement pour moi, il fait un temps de m**** et la vue est limitée à quelques mètres. Impossible de profiter des paysages, et je ne me rends même pas compte que j'ai fait le tour du cratère de Cova avant de demander à un local où je me situe. Totalement mouillé, gelé et perdue un gentil gars nommée "Marculin" m'accompagne à la cime du volcan et me montre un chemin dément pour redescendre dans la vallée de Paul. Ce chemin tout en descente est hallucinant et je prends un plaisir monstre à courir comme un fou au travers des 77 virages à 90° qui le compose. Après près de 4h de rando-trail je reviens à la résidence, enfile un pull et me réchauffe. Conditions extrêmes et sentiment de liberté à son comble, une bonne après-midi s'achève. Assassiner par le tarif assez exorbitant de la pension, et en difficulté de carte bancaire je mangerai seulement des bananes trouvés en chemin. Heureusement les bananes sont locales, sans conservateur et totalement différente en terme de goût et consistance par rapport à ce que l'on peut trouver en France. Tu manges une banane t'es remplis pour la journée. (J'imagine ma maman faire ses succulents cake Nutella-Banane avec des produits cap-verdiens. Après la traditionnelle tartiflette de nos dimanches soirs, on pourrait être bien callé pour la semaine !!)

Plus traditionnellement, la soirée continue autour de quelques verres de Grog avec mes amis cap-verdiens, et la découverte d'un jeu de réflexion local : le Awalé. Un jeu aux règles assez difficile à expliquer par écrit mais qui concrètement consiste à "compter et capturer" des cailloux dans une coupelle. Un jeu de mathématiques génial.

Jour 5 : Santo Antao - Ribeira da Paul/Porto Novo

Réveil à nouveau pluvieux dans la Ribeira de Paul. Sentiment mitigé, je ne sais pas trop que faire avec ce temps de cochon. Une bonne rencontre avec un guide cap-verdien nommé "Diddy" me donne de nouvelles perspectives d'aventures et me conseilles de prendre la direction de Tarafal de Monte Trigo. Tarafal étant situé au sud-est de l'île dans un zone désertique est une zone idéale pour échapper la pluie et faire du trekking en toute tranquillité.

Adieu la Ribeira de Paul, direction Porto Novo pour passer la nuit et le lendemain je prendrai la direction de Tarafal. 

Arrivé à Porto Novo, j'achète un fromage de chèvre produit en local sur l'île ... un pur délice. La vendeuse me conseille d'acheter de la confiture de Papaye et de la déguster avec le fromage. Avide de découverte culinaire, je m’exécute et atteint pendant quelques instants le paradis des saveurs. Ne serait-ce que pour goûter ce délice, quiconque se doit d'aller au cap-vert. 

Concernant le logement, j'ai envie d'improviser pour ce soir et dort chez un inconnu rentré dans la rue. Peuple accueillant dans l'âme, les cap-verdiens n'hésite pas à t'ouvrir leur porte et te proposer le couvert et une bonne soirée musique.

Un sentiment de sécurité existe. Sans appréhension je laisse mes affaires sans peur d'un éventuel vol ou autres. L'hospitalité et la confiance régnant entre les gens est apaisante.



Ribeira De paul

Risotto Poulet

Breakfast So good
Pico Da Cruz


Hello toi !


Marculin mi amigo

Muntana


Descente de Cova

Chez Sandro

Village de Cabo de Ribeira avec Aluguer
Casa de Sandro


Soledad

Porto Novo - Pêcheur

Playa - Porto Novo

Vue sur l'île de Sao Vicente