dimanche 24 novembre 2013

Quand tu choppes une "maladie africaine"



Pas (encore) de paludisme, choléra, dengue, fièvre jaune ou autres infections caractérisant habituellement les voyages en terre Africaine.  Le destin m'a réservé une autre petite surprise à un mois du retour en France : attraper une Myaise ou infection du ver de Cayor. 

Cette infection c'est manifestée par un énorme abscès sur ma jambe gauche après avoir été piqué par un insecte (une mouche m'a t-on dit). Extrêmement douleureuse et m'empêchant de marcher pendant presque deux jours, j'avais décidé d'aller à l'hôpital pour étbalir un diagnostic et poser un nom sur cette mer**. 

Sans assurance maladie, ni carte bancaire (du fait de l'agression en scooter) pour régler les frais d'un hôpital privé, c'est à la clinique universitaire de Fann que j'ai consulté (après conseil d'une amie marocaine étudiante en médecine). Arrivé au CHU de Fann, je découvre un hôpital aux installations délabrées et aux salles remplies de malades souffrant d'infections diverses et variées (SIDA, paludisme ...). 

Après avoir corrompu le garde sécurité (obligatoire pour aller en file d'attente), un médecin non-chalant accompagné de son infermier m'acceuille dans un local vétuste. A titre d'anecdote, un autre patient était présent allongé sur un lit d'hôpital. Apparemment amenésique et se pissant desuus, il nous quittera rapidement et c'était tant mieux.  Après inspection express de mon abscès, le médecin me demande ce que j'ai à la jambe ... Hein ? Mais c'est à toi de me dire ce que j'ai !! Curieusement, je ne suis même pas étonné d'une telle incompétence et manque de professionnalisme. Mal payé, mal formé ? En tous cas les hôpitaux publics sont mal réputés et c'est à mon désespoir que je me rends compte des problèmes de santé en Afrique. Être bien soigné suppose d'aller chez le privée, ce qui est loin d'être à la portée de toute les bourses.

Finalement, je sors de l'hôpital avec une ordonnance me prescivant un antibiotique nommé Flemming. Le pansement réalisé par l'infirmière pour protéger la plaie a tenu environ 2 minutes. Infirmière française venez faire de la formation !!

Après deux jours de traitement, je décide de crever l'abscès avec cette infection inconnue. Une quantité impressionnante de pus se dégage de l'abscès ainsi que des résidus s'apparentant à des vers de Cayor. Vider de son contenu l'inflammation perd en volume et l'espoir d'une guérison approche. Désormais avec la prise d'antibiotique et une plaie désinfecté, le risque semble éloigné. Inchallah'

Espérons car dans quelques jours, c'est départ pour la Casamance et la Guinée Bissau pour un petit road-trip à l'africaine.

1 commentaire:

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