jeudi 14 novembre 2013

Lutter contre la pauvreté : Le Social Business (1)

 
 
Les taux de pauvreté atteignent des sommets dans l'hémisphère Sud. En Afrique subsaharienne nous parlons de plus de 500 millions de personnes vivant avec moins de 2$ par jour ... soit des conditions de vies archaïques sans accès à une nourriture diversifié, à l'eau potable, aux services de santé ainsi qu'à l'électricité.

Résoudre ces problèmes de développement recquiert l'initiative d'entreprise privée affichant un modèle économique équitable et durable : Le Social Business. A contrario des entreprises exploitant les ressources de matières premières abondantes et la main d’œuvre bon marché, ou a contrario des ONG soutenant une modèle de dépendance entretenant la pauvreté, l'entreprise sociale développe des solutions économiques adaptées aux besoins sociaux des 3 milliards de personnes composant le marché B.O.P.

Le secret de l'innovation sociale : un modèle économique inclusif  intégrant du côté de la demande, les "pauvres" comme des consommateurs et d'autre part, du côté de l'offre, comme des employés, producteurs ou distributeurs, tout en générant du profit et en contribuant à la création de richesse locale.

Est-ce faire du business sur le dos des pauvres ?

Résoudre des problèmes de développement tels que l'accès l'énergie, l’auto-suffisance alimentaire ou les problèmes issus du changement climatiques ne peut se faire grâce à l'intervention des ONG.

Après de nombreuses rencontres avec des institutions "ONU" telles que le WFP ou d'autres ONG active sur les situations d'urgence et de développement, j'ai développé un avis assez pessimiste sur les solutions apportés par ces institutions.

Une illustration de ce pessimisme vis à vis de l'efficacité et le bon "sens" de l'actions des ONG est le cas du village de "Matam" au Sénégal Oriental. Ce village situé à la frontière malienne peine à développer une agriculture vivrière du fait des conditions climatiques extrême : sécheresse. Les conséquences sont terribles pour le village puisqu'une monoculture d'arachide se développe et l'argent des exportations paient les importations de riz. Consommer du riz à tous les repas entraîne des carences alimentaires ... ainsi que problèmes de santé sous-jacents. Pour résoudre ce problème des ONG distribuent des denrées alimentaires du type : lait en poudre, purée, céréales, riz, gâteaux ... Loin de résoudre de façon pérenne ce problème de développement qu'est l'auto-suffisance alimentaire, l'action des ONG entretient la pauvreté des régions pauvres du monde et stimule l'industrie agro-alimentaire occidentale.

Suite de l'article à venir ...

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